Bar : les principales zones de risques

Les risques liés au démarrage de l’entreprise

Il convient de rappeler que la réussite de cette activité dépend notamment de :

  • l’emplacement choisi,
  • la cuisine,
  • l’accueil et du cadre.

Aucun de ces critères ne devrait être négligé.

Un apport en fonds propres est également requis, l’investissement initial étant souvent supérieur au chiffre d’affaires annuel HT tandis que la clientèle est parfois volatile. En conséquence, à effort financier égal, la reprise d’un bar et / ou restaurant est préférable à la création.

En contrepartie de la signature d’un contrat d’approvisionnement, les brasseurs proposent leur aide financière (emprunt, caution).

Les zones de risques d'un bar : spécificités sociales et fiscales

Les risques liés à l’activité

En tant que dirigeant d’un bar et / ou restaurant, vous occupez un un rôle prépondérant au sein de l’établissement. Il en découle souvent une absence de procédure d’organisation et de contrôle interne.

En outre, la rapidité d’exécution des prestations découlant des besoins du service, la quantité importante de denrées alimentaires et le maniement d’espèces accroissent les risques de coulage et de détournement.

Il est ainsi indispensable que, assisté de notre cabinet d’expertise comptable, que vous soyez attentif aux points suivants :

  • respect du formalisme lié à l’état du stock,
  • présence de justificatifs de recettes et rapprochement du chiffre d’affaires aux sommes encaissées,
  • régularité et classement des factures d’achats,
  • contrôle du taux de marge,
  • respect des diverses dispositions fiscales et sociales spécifiques au secteur de la restauration.

Spécificité sociale

Au plan social, le recours fréquent aux extras ainsi qu’un fort turn-over lié à l’activité de restauration génèrent des difficultés d’organisation.

Spécificité fiscale

En ce qui concerne la partie fiscale, l’Administration est particulièrement attentive aux recettes dans la mesure où un pourcentage relativement élevé des recettes s’effectuent en espèces.

Les ventes doivent en principe être comptabilisées d’une manière détaillée, chaque opération faisant l’objet d’une inscription distincte.

L’Administration considère que les recettes journalières doivent être justifiées par des bandes de caisse enregistreuse identifiant l’article et indiquant le prix de vente. L’absence de désignation des articles vendus enlève toute valeur probante aux sommes déclarées.

Aussi, il est indispensable d’utiliser une caisse enregistreuse et de conserver :

  • les rouleaux de caisse enregistreuse
  • le ticket récapitulatif édité par les machines et utilisé pour le traitement comptable.

Il est recommandé de conserver les bons de commande, le carnet de réservation…

Enfin, et d’une manière générale, l’Administration est très attentive au respect des obligations comptables et fiscales sous peine de sanctions.

Notre cabinet d’expertise comptable saura vous conseiller efficacement, dans le respect des obligations légales, mais également dans votre intérêt !

Une réponse sur “Bar : les principales zones de risques”

  1. Je confirme que le risque fiscal doit être géré avec précision. L’assistance d’un expert-comptable spécialisé dans mon domaine, celui du tabac / presse / café, est indispensable.

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